Dans le cadre de la commission des affaires étrangères, j’ai participé à une table ronde sur la situation actuelle en Iran, en présence de Madame Azadeh Kian et Monsieur Thierry Coville.
J’ai tout d’abord tenu à apporter mon soutien total à toutes les femmes iraniennes qui se battent pour leurs droits fondamentaux. Alors que la répression se fait de plus en plus violente, elles continuent de contester l’étouffement de ce régime autoritaire.
Si nous avons pu constater que ce sont les femmes iraniennes qui sont descendues les premières dans la rue, la protestation s’est rapidement étendue à d’autres franges de la population. Beaucoup d’hommes les ont rejoints, et des manifestations et grèves ont eu lieu dans des universités et des raffineries. Néanmoins, ces protestations paraissent diffuses et aucun leader ne semble s’affirmer pour assurer la pérennité de leurs actions.
C’est pourquoi j’ai demandé aux participants de nous apporter des précisions sur la structuration de l’opposition au sein même du régime, des opposants et des structures civiles issues de la diaspora iranienne.