Lors de son audition par la commission des affaires étrangères, j’ai interrogé le Président Directeur Général de Total Energies, Patrick Pouyanné quant aux investissements de son entreprise dans le domaine des énergies renouvelables et l’impact de ses projets sur l’environnement.
Je l’ai interpellé sur les acquisitions du groupe Total qui dispose depuis 2016 d’actifs industriels stratégiques et de ressources financières importantes permettant à ce leader français de devenir un leader mondial de la production d’énergies vertes.
Pourtant, le groupe continue de financer et d’investir dans des projets en lien avec des énergies fossiles : environ 80% des investissements entre 2026 et 2030 seront orientés vers la production de gaz et de pétrole.
Ce qui détonne l’ambition environnementale affichée en 2016 lors de l’acquisition de SAFT et présente dans la stratégie de communication du groupe, y compris dans leurs documents institutionnels, notamment avec le changement de nom de Total à TotalEnergies.
Ainsi, j’ai questionné le PDG, sur la possibilité de faire corréler le potentiel que détient le continent Africain, notamment grâce à la qualité et à la quantité de sa ressource solaire, avec les actifs stratégiques dont dispose le groupe.
Les réponses de Monsieur Pouyanné n’ont pas été à la hauteur de nos attentes. Ses objectifs ne correspondent pas à la direction donnée par le gouvernement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 pas uniquement sur le territoire français mais dans l’intégralité de ses activités à l’international.