« En 1992, lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la Convention sur la diversité biologique reconnaissait l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité. 30 ans après, je ne peux le démentir. Les bénéfices de la biodiversité ne sont pas quantifiables tant elle nous apporte à tous et toutes les ressources nécessaires à notre survie, notre développement et à notre condition humaine entière ».
C’est sur ces mots que j’ai commencé mon intervention sur la proposition de résolution déposée par le gouvernement pour la COP15. La convention internationale sur la diversité biologique qui se tient à Montréal au mois de décembre. Au nom du groupe Démocrate, j’ai apporté notre soutien à cette résolution portée par Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat à l’écologie. Je connais son engagement et son dévouement en faveur de la préservation de la biodiversité. Immédiatement après sa prise de fonction, elle s’était inquiétée des conséquences sur la biodiversité des incendies qui ont touché les forêts de notre département de la Gironde.
Je sais qu’elle défendra une position ambitieuse en proposant des solutions concrètes, ambitieuses et mesurées. Mais aussi, qu’elle poursuivra les efforts, déjà accomplis, de mobilisation des ressources financières à l’image des 150 millions d’euros du Fonds vert dédiées à l’accompagnement de la Stratégie nationale biodiversité.
Je suis convaincu que la France sera au rendez-vous de l’Histoire car la France n’a pas attendu la COP15 pour agir. En plus des nombreuses actions menées par le gouvernement, elle a organisé la première édition du One Planet Summit, dédiée entièrement à la protection de la biodiversité, ainsi que le Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), lors duquel le manifeste de Marseille, présentant des engagements forts, a été acté.
La préservation et la conservation de notre planète doit dépasser les clivages politiques, il s’agit là de notre bien commun.