Table ronde ESA

7 décembre 2022

Dans le cadre de la commission des Affaires étrangères, j’ai participé à une table ronde sur les conséquences du conseil ministériel de l’agence spatiale européenne (ESA).

J’ai tenu à féliciter au nom du groupe Démocrate l’action de la France au sein de l’ESA. En contribuant à hauteur de 3,2 milliards d’euros au budget, notre pays s’affirme comme grande nation spatiale. Le budget de l’ESA traduit la volonté de maintenir l’Europe dans la course à l’espace, je ne peux que m’en réjouir.

J’ai souhaité interroger les participants sur l’écosystème d’entreprises européennes face à la montée en puissance des acteurs tels que SpaceX ou BlueOrigin, détenus par des fortunes américaines, qui investissent dans la course à l’espace. Si les Etats-Unis semblaient avoir pris de l’avance, on assiste à une démocratisation de la SpaceTech en Europe, particulièrement en France.

Ainsi, mes questions étaient orientées sur la pertinence des investissements réalisés et le mode de fonctionnement parfois trop institutionnel. En effet, nombreux sont les acteurs à appeler les agences spatiales à coopérer avec le secteur privé.

Les réponses apportées par Anne Bondiou-Clergerie (GIFAS) et Philippe Baptiste (CNES) furent encourageantes et démontrent la volonté de l’ESA de développer ses partenariats avec des entreprises du secteur privé en France et en Europe. Preuve en sont ses investissements dans plus de 500 startups par l’intermédiaire de ses centres d’incubation d’entreprise.

J’ai également profité de mon intervention pour apporter mes félicitations à la nouvelle astronaute française Sophie Adenot, pour qui j’ai un profond respect.