Je condamne l’instrumentalisation par la Nupes du sujet de la précarité étudiante.
Pour rappel, ce tarif de 1€ (contre 3€30 pour les autres étudiants) avait été mis en place en 2020 à l’initiative du Président de la République lors de la crise du COVID19. Ce tarif de 1€ été reconduit lors des deux derniers budgets, non seulement pour les étudiants boursiers mais aussi pour les étudiants précaires.
L’année dernière, cette mesure a permis de servir plus de 50% des repas CROUS au tarif d’1€. Ce qui représente plus de 19 millions de repas. Avec mes collègues du Groupe Démocrate et de la majorité présidentielle, nous sommes fiers de cette mesure.
L’accès à ce tarif doit rester réservé à ceux qui en ont vraiment besoin : une généralisation de la mesure irait contre le principe d’équité et de justice sociale. Il n’aurait pas été possible de généraliser le dispositif sans entrainer une forte baisse de qualité des repas.
Avec mes collègues, nous croyons que le budget de l’enseignement supérieur doit être orienté en faveur des étudiants les plus en difficulté. Le clientélisme n’a pas sa place dans le débat sur la précarité étudiante. Le sectarisme de la Nupes nous a empêché de pérenniser ce dispositif en l’inscrivant dans la loi. Je le regrette.