En ma qualité de vice-président de la commission d’enquête Uber files à l’Assemblée nationale je participe activement aux travaux de la commission. Ces derniers ont pour objectif d’identifier les actions de lobbying menées par Uber pour s’implanter en France, ainsi que d’évaluer les conséquences économiques, sociales et environnementales du développement du modèle Uber dans notre pays.
Les auditions menées nous permettront d’émettre des recommandations au gouvernement afin de :
- Compléter les dispositions encadrant les relations entre décideurs publics et représentants d’intérêts pour garantir la transparence de l’action publique.
- Mieux encadrer les pratiques des entreprises de l’économie numérique
- Garantir un environnement de travail sécurisé aux travailleurs de ces plateformes.
J’ai notamment été amené à échanger sur ce dernier point avec l’économiste Nicolas Bouzou que j’ai interrogé sur l’évolution du modèle économique des plateformes qui se retrouvent en difficulté en termes de rentabilité. Par ailleurs, si le marché s’est fortement développé, la situation des prestataires reste fragile. Si Monsieur Bouzou partage mon analyse sur la situation actuelle, il a souligné la difficulté rencontrée pour faire évoluer le modèle sans l’aboutissement du dialogue social. Si le modèle des indépendants est aujourd’hui critiqué, une partie de la population aspire à travailler de façon indépendante.
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