Durant trois mois, la commission d’enquête relative aux révélations sur les uberfiles dont j’étais le vice-président a auditionné 67 personnes. Le 19 juillet dernier, en conférence de presse, la commission d’enquête a présenté les conclusions de son rapport.
A cette occasion, j’ai fait part de ma déception quand au contenu du rapport présenté par la rapporteure Danielle Simmonet. Un rapport démagogique et politicien qui ne présente aucune proposition crédible pour ce secteur. J’en veux pour preuve la proposition numéro 1 relative à la révocation des élus. Simple copie du programme LFI, bien éloigné des préoccupations de nos concitoyens.
Soyons réaliste, la création de cette commission, à l’initiative de la France Insoumise n’avait pas vocation à faire évoluer le statut précaire de milliers de travailleurs seulement à égratigner le Président de la République. La France Insoumise n’est pas au rendez-vous de ceux qui, pourtant, en attendaient beaucoup c’est à dire les travailleurs. J’ai eu l’occasion d’échanger avec des travailleurs indépendants dont des coursiers. Tous, m’ont alerté sur les difficultés de leur situation et fait part de propositions constructives pour améliorer leur statut.
Dans ma contribution au rapport, tout en précisant que je souhaitais renforcer les moyens humains et techniques de contrôle de l’Etat sur les plateformes, j’ai appelé à poursuivre les discussions entamées dans le cadre de l’ARPE dans les domaines de la sécurité, de la santé, du droit à la formation et de la rémunération minimale.
J’espère que, malgré le contenu partisan de ce rapport, le gouvernement tiendra compte de ces contributions. Des propositions que je continuerai à porter et défendre dans le cadre de mon travail parlementaire.