J’ai été nommé membre de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi sur l’Industrie verte. L’examen à l’Assemblée nationale débutera le mercredi 12 juillet où je suis intervenu en qualité de porte-parole du groupe Démocrate.
Produire en France et produire propre
Le projet de loi relatif à l’industrie verte s’inscrit dans une nouvelle étape de réindustrialisation du pays, afin de faire de la France la championne de l’industrie verte en Europe. Avec 80 créations nettes d’usines en 2022, la France crée plus d’usines qu’elle n’en ferme. Ce projet de loi vise à accélérer les efforts entamés depuis 2017 en faveur de la création d’emplois industriels et faire de l’industrie française un levier de réduction de notre empreinte carbone. Objectifs : produire en France et produire propre.
Pour réussir, le projet de loi s’articule autour de trois exigences :
- Faciliter l’implantation et le développement des sites industriels en accélérant les procédures d’installation, tout en préservant la protection de l’environnement et l’association du public.
- Favoriser les entreprises vertueuses en privilégiant une commande publique responsable notamment par la valorisation des entreprises qui améliorent leur processus de production afin qu’ils soient moins émissifs en gaz à effet de serre
- Financer l’Industrie verte avec la mobilisation de l’épargne privée en faveur du verdissement avec notamment la création du plan d’épargne Avenir Climat pour les mineurs.
Cette ambition s’accompagne également d’une volonté portée par le Gouvernement de formation des talents indispensables au développement industriel en France.
Engager l’ensemble des acteurs industriels dans la transition environnementale.
J’ai placé le plein emploi et la transition écologique parmi les priorités de mon mandat. C’est dans cette optique que, depuis ma prise de fonction en août 2022, j’ai multiplié les visites et concertations avec les acteurs économiques du territoire, tant les industriels à l’instar des entreprises Carbon Waters et Olikrom, que ceux de l’économie circulaire, notamment Envie Gironde. De ces échanges, j’ai rédigé et défendu plusieurs amendements pour enrichir la loi :
- Encourager le fabriqué en France dans les commandes publiques,
- Favoriser les critères écologiques, les labels RSE et la norme ISO14001 dans les commandes publiques,
- Ouvrir la gouvernance des éco-organismes à tous les acteurs du secteur de l’économie circulaire.