Dans la nuit du 29 au 30 juin, trois quartiers de Pessac ont été victimes de violences urbaines. Dès le lendemain, au côté du Maire de Pessac et du Préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, je me suis rendu sur place. Dans le quartier de Saige, outre les commerces, c’est la plateforme des services au public, service public de proximité essentiel pour les 5000 habitants du quartier, qui a été entièrement brûlée. Depuis, les habitants sont contraints de se rendre à l’hôtel de ville, situé à plus de 2 km pour effectuer leurs démarches.
Avec mes collègues, nous avons voté un projet de loi visant à accélérer la reconstruction et la réfection des bâtiments dégradés ou détruits au cours des violences urbaines et faciliter le financement des travaux au niveau local.
Parallèlement, un travail est mené par les services de l’Etat afin d’accompagner les commerçants victimes d’exaction. Le 2 août dernier, le ministère de l’économie a annoncé une aide exceptionnelle de 10 000€ pour les buralistes dont le local commercial a subi des dégradations, destructions, vols ayant entraîné une fermeture d’au moins trois jours consécutifs. J’ai écrit aux trois buralistes pessacais concernés par ce dispositif.
Si cela n’efface en rien le traumatisme des habitants, ces différentes mesures permettront, je l’espère, de favoriser un retour des services de proximité dans les quartiers, le plus rapidement possible et d’éviter la fermeture de commerces.