Plein emploi : l’opposition contre le développement des modes de garde d’enfants

3 octobre 2023

Lors de l’étude du projet de loi sur le Plein emploi, les oppositions, de droite comme de gauche ont unanimement voté contre l’article 10 qui visait à développer les capacités de gardes d’enfants. L’article 10 prévoyait notamment l’évolution de la gouvernance en matière de Petite Enfance avec un renforcement des prérogatives pour les communes appelées à devenir l’autorité organisatrice de la Petite Enfance.
L’objectif du gouvernement était ainsi d’amorcer un service public de la Petite enfance alors que les problèmes de garde constituent, en particulier pour les femmes, un frein au retour à l’emploi. Une opposition encore une fois stérile alors que l’article représentait une avancée majeure pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

A gauche, on reproche un manque de personnel ou la nécessité de revaloriser les salaires alors que le gouvernement prévoit 200 millions d’€ par an pour la revalorisation des personnels. A droite, on reproche l’encadrement des prérogatives des communes et un manque de moyens quand le gouvernement a d’ores et déjà annoncé un plan de 6 milliards d’€ pour la Petite Enfance entre 2023 et 2027. Cet article avait pourtant reçu l’approbation de l’Union nationale des associations familiales (UNAF) qui a œuvré durant des mois auprès des différents groupes pour sa mise en œuvre. Encore une fois, je déplore ces logiques de posture, où la démagogie l’emporte sur l’intérêt général.